vendredi 20 décembre 2013

Guerre et...musique bretonne !

A l'aube des commémorations de la Grande Guerre, nous publions aujourd'hui un document paru dans le journal "l'Illustration", le 03 juillet 1915.

Tout un article est consacré ici à la musique jouée sur le front (et plus particulièrement la musique traditionnelle bretonne) et à l'initiative d'un colonel qui eut l'idée d'adjoindre à sa "clique" les instruments traditionnels bretons : biniou et bombarde.

Couverture du journal "La bombarde et le biniou bretons sur le front"


Peut-être un article consacré à la musique alsacienne ou à la musique jouée par les Alsaciens reste-t-il à découvrir ?
Le travail de fouilles d'archives nous réserve sans doute encore de belles surprises...






samedi 7 décembre 2013

Haguenau : programme musical du 7 décembre 1839

Retour à Haguenau avec la copie d'un document d'époque : l'affiche d'un concert qui était programmé le 7 décembre 1839.

On notera le soin particulier apporté à l'écriture calligraphiée. 
En 1839 déjà, il y avait un vrai travail sur l'image, et la communication n'était pas laissée au hasard. Comme quoi, en 2013, on n'a rien inventé...



Merci aux archives de la Ville de Haguenau

mardi 3 décembre 2013

A la découverte de... Guillaume Riff

Présentation aujourd'hui d'une personnalité alsacienne, trompettiste, compositeur et chef d'orchestre : Guillaume Riff.

Né à Bischwiller le 28 mai 1859 et mort le 10 janvier 1947 à Brumath, il fut un personnage emblématique de la vie musicale strasbourgeoise et bien au-delà.
Membre du comité de la Fédération des sociétés de musique d'Alsace et de Lorraine, il publie dans le mensuel de l'association, en avril 1929, un article dont voici un extrait :


"Chez nous, en Alsace, il y a presque dans chaque village une société de musique, surtout depuis son retour à la mère-patrie.
Ces sociétés sont généralement mal équilibrées et possèdent rarement un chef compétent. .../... Par bonheur on commence à présent un peu partout à remplacer ces nullités par des professionnels, en les payant, comme il convient."


Une forte personnalité à l'histoire fascinante à découvrir ou redécouvrir sur le blog :
http://monsieur-riff.tumblr.com/



Merci à la Ville de Strasbourg et à Quentin Bussmann pour leurs travaux et la mise à disposition de ces sources.


jeudi 21 novembre 2013

Centenaire 14-18 : valorisation du patrimoine

La FSMA a souhaité, pour donner aux musiciens amateurs et aux orchestre d'harmonie une place importante dans la commémoration de la Grande Guerre, orienter son projet en deux axes distincts :
  • la création, dont nous avons déjà présenté les grandes lignes
  • la valorisation du patrimoine, qui consiste à reconstituer un environnement musical, tel que pouvait le créer, à l'époque, les orchestres d’harmonie.

Les harmonies seront assurément sollicitées pour participer à des commémorations du centenaire 14-18 sur leurs territoires. L'idée est de leur fournir, gracieusement, du matériel qui donnera un sens à ces nombreuses commémorations et à toute autre action qui fera référence à cette période. En d'autres termes, que les orchestres ne se contentent pas de jouer l'hymne national devant les monuments aux morts de leurs communes, mais qu'ils se réapproprient leur histoire et puissent la transmettre sur leur territoire en re-créant l'environnement musical de l'époque.

POURQUOI CE PROJET ?

En Alsace, un grand nombre de sociétés musicales sont nées entre 1830 et 1900. Françaises jusqu'en 1870, elles sont ensuite passées sous le régime des lois allemandes, subissant parfois de profondes mutations, du changement de dirigeants jusqu'à la dissolution pure et simple, en passant par des enquêtes policières.

En 1914, les harmonies étaient très présentes, aussi bien en milieu rural qu'urbain. Rappelons qu'à cette époque où les medias n'existaient qu'en version papier (ou presque), les harmonies, de par leur composition instrumentale et de par leur omniprésence dans les armées - et ce dans une Europe ultra-militarisée - étaient un vecteur essentiel tant de la musique que d'une propagande nationaliste.


COMMENT ?
  • recensement de partitions datant de la période 1900-1918 (environ)
  • réorchestration, pour qu'elles puissent être jouées par les effectifs instrumentaux actuels
  • numérisation
  • mise en ligne 
A toutes les harmonies qui feront le choix de s’approprier leur histoire et de la raconter à leur public, nous annonçons une mise en ligne des premières partitions pour le début d'année 2014. 





jeudi 14 novembre 2013

1930 : centenaire de la Société Philharmonique de Sarre-Union (67)

Pour commencer cet article qui nous emmène aujourd'hui à Sarre-Union, voici l'extrait d'un texte écrit pour le centenaire de la société musicale :

"Nous voilà arrivés à la fin de la chronique de la Société Philharmonique de Sarre-Union. Le fait qu'une société de musique a pu exister dans une petite ville comme Sarre-Union pendant tout un siècle peut nous remplir d'un juste orgueil. Mais il impose aussi à la génération actuelle le devoir de se montrer digne du passé et de progresser dans la voie qui lui est tracée."
                                                                                      Ch. Weber.

Ce texte est paru dans un ouvrage publié à l'occasion du centenaire de la société... en 1930 !


Il y a plus de 80 ans déjà, cette société pouvait s'enorgueillir d'un passé riche et d'une histoire qu'elle avait déjà jugé indispensable de raconter dans cet ouvrage.

Et quelle histoire, puisqu'elle a accueilli, en 1926, le célèbre compositeur Vincent d'Indy !


A ce propos on peut lire :

"Mais le plus grand événement musical que Sarre-Union ait jamais vu, fut le concert donné le 1er mai 1926 par le Quatuor Barbillion de la Scola Cantorum de Paris sous la direction de M. Vincent d'Indy, le fondateur de la Scola en personne. Ce fut une faveur toute spéciale de voir parmi nous cet illustre Maître et compositeur qui a joué et joue encore dans l'histoire de la musique contemporaine un rôle des plus marquants .../... Ce concert mémorable restera gravé pour toujours dans la mémoire de ceux qui y ont assisté".
Près de 100 ans plus tard, le souvenir est resté, écrit dans les pages d'une brochure publiée pour raconter, et ne pas oublier, l'histoire d'une société musicale parmi les plus anciennes en Alsace.

Merci à Georges Melchiori, président de la Société philharmonique, à Jacqueline Melchiori, adjointe au maire chargée de la culture, et à Adélaïde Kientzi et Florence Lanoix pour leurs recherches.

mardi 12 novembre 2013

Une enquête à partir de partitions manuscrites - Munster (68)

Aujourd'hui, retour à Munster, où M. Jean-Jacques Glaess a retrouvé des partitions manuscrites, qu'il a eu la gentillesse de nous transmettre.

Aucune date n'est mentionnée sur les partitions et pourtant, tout nous indique que ces documents sont centenaires, et sans doute bien plus.
L'histoire d'une partition, ou quand nos travaux de recherches historiques, deviennent de véritables enquêtes...

Pour commencer, l'analyse de la partition :



Il s'agit d'un document parfaitement lisible écrit sur du papier à musique qui a été cartonné. Le papier a jauni et s'est détérioré avec les années.
Mais le fait qu'elle ait été écrite à la main et surtout... en français (!) nous permet d'affirmer qu'elle date d'avant l'annexion allemande de 1871 !

Nous aurions pu en rester là, mais un autre indice va nous en apprendre d'avantages...
Regardez, juste au bas de la partition :

Ch. Roth, fabricant d'instruments de musique, place Kléber, 18, Strasbourg
Le papier à musique provient d'une boutique dont nous avons les coordonnées. Une piste à exploiter ?

Quelques recherches Internet plus tard, nous tombons sur un blog :
http://facteursetmarchandsdemusique.blogspot.fr/2009/06/buhner-et-keller-facteurs-dinstruments.html
Un contact avec l'administrateur et auteur de ce blog extrêmement bien documenté, René Pierre, nous en apprendra plus :
"Les magasins et ateliers de la Maison Roth étaient situés de 1844 à 1867 au 18, place Kléber à Strasbourg, et plus tard rue de la Grange"
Extrait d'un article paru dans la revue "Larigot", par René PIERRE

Alors... une partition centenaire ? 
Oui !
Et même sans doute plus proche encore de son 200e anniversaire...



vendredi 8 novembre 2013

Interview France Bleu Alsace

La FSMA a eu le plaisir de recevoir un journaliste de France Bleu Alsace, Olivier Vogel, pour présenter et partager son projet "Harmonies et musiciens amateurs au coeur du conflit", labellisé "Centenaire 14-18" et "Alsace 14-18".

L'émission a été diffusée le 07 novembre 2013.




jeudi 7 novembre 2013

Centenaire 14-18 : Lucien Durosoir

Aujourd'hui, 07 novembre, le Président de la République dévoile le programme complet des commémorations du centenaire de la première Guerre Mondiale à l'occasion de son discours pour le lancement officiel du Centenaire en France.

Rappelons que la FSMA a obtenu, pour ses projets de création et de valorisation du patrimoine, le label national "Mission du centenaire", ainsi que le label régional "Alsace 14-18".

Focus sur le volet "création" 


Jean-Jacques Werner, compositeur et chef d'orchestre alsacien avec qui nous avons l'immense plaisir de travailler, a écrit la cantate "Un fauteuil de Glaise", d'une durée de 18 minutes environ. 
Cette cantate, écrite pour narrateur et ensemble instrumental, s'appuie sur les lettres de front qu'un musicien, Lucien Durosoir, écrivait à sa mère.
Lucien Durosoir
Violoniste et compositeur français né à Boulogne-sur-Seine en 1878, sa vie le mena dans les itinérances d'une carrière de soliste international. La mobilisation d'août 1914 va l'interrompre et les quatre années de guerre vont mettre un terme à tous ses espoirs de la reprendre : il avait 41 ans lors de sa démobilisation en février 1919. C'est dans sa demeure des landes qu'il tentera de se recréer après la débâcle morale causée par la guerre. Il y mourra le 05 décembre 1955.

Quatre années passées sur le front. Quatre années durant lesquelles il adressera régulièrement des courriers à sa mère.



Quelques extraits de ces lettres :

"8 novembre 1914 :
La durée de cette guerre sera moins longue qu'on ne pouvait le croire il y a quelques temps. L'Allemagne sera bientôt épuisée sous les forces écrasantes qui l'entourent.

1er janvier 1915 :
On voit .../... que la vie ne tient qu'à un fil. Dans le fond, quelle école que cette terrible épreuve.

10 avril 1917 :
On revient tant soit peu à la vie sauvage et la pensée s'enlise. C'est la brute qui marche, dort et mange. En dehors de cela, plus rien.

11 novembre 1918 :
9 heures. Enfin voici l'armistice signé ce matin .../... L'avenir seul pourra dire et essayer d'expliquer, sans toujours le pouvoir, l'admirable force d'âme dont nous avons fait preuve .../... pour le moment le cœur est trop plein pour pouvoir dire plus."

Lucien Durosoir parle d'avenir. Alors, près de 100 ans plus tard, quel regard de jeunes compositeurs peuvent-ils porter sur cet événement ? C'est tout l'enjeu du volet "création" qui sera prochainement mis en place par la FSMA.

mardi 5 novembre 2013

Carte postale : Philharmonie Bischwiller, 1908 (67)

Une photo mise à disposition par les archives de la ville de Bischwiller, service culture.
La particularité de cette photo, outre le fait qu'elle montre des instruments d'époque, est qu'il s'agissait d'une carte postale.
Preuve que la philharmonie, comme de nombreuses sociétés musicales à l'époque, était un vecteur d'image de la ville.

Cette photo a été prise en 1908.


Autre détail intéressant, si on retourne la carte postale, et bien que le texte, écrit en allemand, soit très peu lisible ; on découvre que cette carte postale a été envoyée en Chine, via la Sibérie ! (inscription en haut dans la colonne de droite)


mercredi 30 octobre 2013

Harmonie "Hartmann" - Munster (68)

Munster est un lieu, en Alsace, où nous avons fait de nombreuses découvertes. Nous aurons l'occasion de revenir sur l'histoire de cette harmonie à de nombreuses reprises.

Premier repère, l'extrait d'un article de Robert Ambiehl, paru dans l'annuaire 1997 de la "Société d'histoire du val et de la vallée de Munster"

"La musique de la Compagnie de Sapeurs Pompiers, ancêtre de l'harmonie Hartmann

1er juin 1847 : après une tournée en Hollande, en Angleterre et en France, Auguste Schaefer .../... se produit avec ses musiciens devant l'usine Hartmann à l'heure de la sortie du personnel. Parmi les spectateurs se trouve Henry Hartmann qui recrute le jeune chef alors âgé de 22 ans et lui confie la direction de la vie musicale de Munster.

C'est ainsi que grâce au soutien moral et financier de la famille Hartmann, naît, le 14 septembre 1847, la "Musique de la Compagnie des Sapeurs Pompiers de Munster", ancêtre de l'actuelle harmonie Hartmann."

Mais la tradition musicale à Munster remonte à bien avant 1847, nous y reviendrons plus tard....

lundi 21 octobre 2013

Une photo : société philharmonique de Haguenau (67) - 1927

Aujourd'hui nous vous proposons une photo.
Elle représente la société philharmonique de Haguenau (67), et date de 1927. 
Elle a été publiée dans les "Annales de la société philharmonique publiées sous les auspices de la Ville de Haguenau à l'occasion du centenaire de la société".  

100 ans déjà, à l'époque. 
Mais déjà les prémisses d'une nouveauté, devenue aujourd'hui normalité.
Vous ne remarquez rien ?

(c) archives de la Ville de Haguenau

A gauche, sur la photo... une femme !
"Mlle Scherding - 1er violon".
 Rappelons qu'à cette époque, les femmes étaient très peu nombreuses à s'illustrer dans les rangs de sociétés musicales, et que la grande majorité des orchestres étaient composés à 100% d'hommes.


Autre fait intéressant, la légende nous renseigne sur les fonctions et métiers des membres du comité ( dont certains posent au premier rang) : Maire (et président) M. Weiss, au centre. A ses cotés : docteurs, professeurs, inspecteur de la maison centrale.
Les autres membres du comité étaient pharmaciens, percepteurs, notaires, etc. 

Pour finir, jugez vous-mêmes de la composition de l'orchestre :
12 premiers violons, 12 seconds violons, 5 altos, 4 violoncelles, 3 contrebasses, 3 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 4 trompettes, 3 trombones, 1 tuba, 1 tymbales, 2 percussionnistes. Une composition quasi-parfaite pour cet ensemble mi-amateur, mi-professionnel !
(les musiciens étaient payés, mais ils exerçaient un autre métier par ailleurs) 

Merci à la Ville de Haguenau de nous avoir ouvert ses archives.


jeudi 17 octobre 2013

Mission du centenaire 14-18

L'année 2014 marquera la début des commémorations liées au centenaire de la Grande Guerre 14-18.

L'occasion pour la FSMA, dans le cadre de ses travaux de recherches, de faire un focus sur cette période, à la résonance et aux conséquences particulières sur le territoire alsacien.

L'action de la FSMA portera sur deux volets :
  • Création : autour de la cantate "Un fauteuil de Glaise", écrite en 2007 par Jean-Jacques Werner à partir des lettres du soldat Lucien Durosoir. Cette oeuvre sera complétée par des miniatures commandées à de jeunes compositeurs alsaciens à partir de textes d'époques. 

  • Valorisation du patrimoine : les harmonies alsaciennes seront vraisemblablement sollicitées par les communes et collectivités pour participer à des commémorations du centenaire de la Grande Guerre sur leur territoire. La FSMA souhaite leur fournir, gracieusement, du matériel (partitions d'époques retravaillées et numérisées) qui puisse donner du sens à ces commémorations. Qu'elles ne se contentent pas d'interpréter l'hymne national devant le monument aux morts de leur commune, mais qu'elles puissent se réapproprier leur histoire et la transmettre en re-créant l'environnement musical de l'époque. Rappelons qu'à cette période, où l'Alsace était allemande, les harmonies étaient bien souvent un vecteur essentiel tant de la musique que d'une propagande nationaliste dans une Europe ultra-militarisée.
Ce projet, décliné sur deux volets, a obtenu le label national "Mission du centenaire" ainsi que le label régional "Alsace 14 - 18" et est inscrit au programme officiel des commémorations du Centenaire de la Grande Guerre.



mercredi 16 octobre 2013

Une sculpture pour "se souvenir" à Villé (67)

Article paru dans le journal l'Alsace, le 03.10.2013.


"Une sculpture métallique en matériaux de récupération a été réalisée pour célébrer l'harmonie municipale de Villé, en pause depuis 2003, et appelée à disparaître.

Idée originale que celle d'ériger une œuvre d'art afin que les générations présentes et futures se souviennent de l'harmonie municipale de Villé, en voie de disparition puisque inactive depuis 2003. c'est sou l'impulsion de Rémi Wendling et Gérard Derendinger que le projet s'est finalisé : une sculpture métallique en matériaux de récupération.

L'inauguration de l’œuvre du sculpteur allemand Gerst Geiger, qui a travaillé sur la maquette dessiné par René Kubler, a eu lieu il y a quelques jours. Le maire de Villé, André Frantz, a exprimé son souhait de faire baptiser cet emplacement "place de la musique et des musiciens".

Frédérique Mozziconacci, conseillère générale, a mis l'accent sur le respect et le civisme, pour que cette œuvre s'inscrive définitivement dans l'histoire de Villé. .../...

Cette société de musique a une sacrée histoire. Créée vers  1850, elle a été dissoute en 1886, avec interdiction de la remettre sur pied par les autorités gouvernementales de l'époque. Tout cela faisait suite aux événement de 1870/71...

A Villé, la musique n'était pas morte et c'est au sein du corps des sapeurs-pompiers qu'elle a refait surface, en 1896, grâce à Aloyse Guntz, commandant des pompiers. Il restera président jusqu'en 1924, date de sa retraite. .../...

La tradition voulait que, chaque 14 juillet, plusieurs musiciens sillonnent le bourg pour un réveil musical. Pour l'inauguration de la sculpture, deux anciens ont d'ailleurs joué ce morceau qui s'appelle Réveil.

Beau dernier geste que celui de cette association, hélas, en voie de disparaître."
A Villé, une page se tourne, mais, fort heureusement, l'histoire reste.

mardi 15 octobre 2013

Nos partenaires

Nous le disions précédemment, un tel projet ne peut se faire sans le soutien d'un certain nombre de partenaires qui nous accordent leur confiance et leur expertise et s'engagent à nos côtés.

Aussi, nous remercions chaleureusement :

La Région Alsace, le Conseil général du Bas-Rhin, le Conseil général du Haut-Rhin, la DRAC Alsace,

L'OLCA (Office pour la langue et le culture d'Alsace), Mission Voix Alsace, l'ADIAM 67

l'Université de Haute-Alsace, la bibliothèque alsatique du Crédit Mutuel, la bibliothèque humaniste de Sélestat, le Conseil consultatif du patrimoine mulhousien, le CRESAT,

Radio Accent 4





lundi 14 octobre 2013

Une histoire, un projet...

La FSMA a lancé, au courant de l'année 2012, un vaste projet de recherches sur l'histoire de la musique amateur en Alsace, couvrant essentiellement la période 1800 - 2000.
Un tel travail est apparu comme nécessaire car il n'avait jamais été effectué jusqu'à présent. Retracer l'histoire de l'Alsace, de ses musiciens, des grands courants qui ont influencé la pratique instrumentale depuis le début du XIXe siècle etc., est un travail de fond, qui nécessitera plusieurs années de recherches.

Fort heureusement, pour mener à bien cette mission axée sur le patrimoine, la FSMA peut compter sur le soutien de nombreux partenaires (collectivités, institutions culturelles, associations, chercheurs, universitaires, etc.) et de l'implication de sociétés musicales qui ont déjà bien voulu nous donner accès à leurs archives. 

Ces travaux s'annonçaient ambitieux,... il se révèlent titanesques.
Aussi, la FSMA a décidé d'ouvrir un espace numérique entièrement dédié à ce volet de son action culturelle.  
Ici, vous serez informés de l'avancée de nos travaux de recherches, de nos publications, nous diffuserons certaines des "pépites historiques" glanées au gré de nos recherches, des iconographies, partitions, etc.

Nous vous rappelons également que si vous disposez d'éléments et d'informations sur l'histoire de votre société musicale, n'hésitez pas à nous contacter !

Cette histoire est la nôtre, la vôtre, merci de nous aider à l'écrire, avant qu'elle ne soit oubliée...