mardi 20 octobre 2015

Vidéo - Fond'Action Alsace

Une vidéo a été tournée dans nos locaux par Fond'Action Alsace, et a été diffusée vendredi dernier au théâtre de Haguenau, à l'occasion de la remise des prix. 

La FSMA, son conseiller artistique Sylvain Marchal, ont obtenu le prix "Coup de coeur du jury".

Découvrez la vidéo à cette adresse :

http://www.fsma.com/recompenses.html

Lien direct vers la vidéo :





lundi 19 octobre 2015

lundi 12 octobre 2015

Presse : "C'est pas le Pérou, mais un joli prix !" DNA Sarre-Union

Retour sur le projet "C'est pas le Pérou, mais presque" qui s'est tenu en mai dernier à Sarre-Union, et qui a permis, notamment, à la FSMA, de remporter le prix "Coup de coeur du Jury" Fond'Action Alsace.

vendredi 18 septembre 2015

Prix Fond'Action Alsace

La FSMA est heureuse d'annoncer qu'elle a été récompensée par Fond'Action Alsace pour ses travaux de recherches historiques.

Fond'Action Alsace a pour mission de soutenir des projets originaux et innovateurs, d'honorer par la remise de trophées des personnes physiques ou morales qui, par leurs réalisations, contribuent au rayonnement de l'Alsace au-delà de ses frontières.

Sylvain Marchal, conseiller artistique de la FSMA a obtenu le prix spécial "Coup de coeur du Jury".

 Merci à tous ceux qui nous accompagnent et nous soutiennent dans cette fabuleuse aventure historique !




jeudi 20 août 2015

Partition : Tramway Galop - Jean-Louis Gobbaerts



Le galop est une forme musicale proche de la marche, mais dans un tempo plus rapide.
Cette partition, retrouvée dans les archives de la société Philharmonique de Sarre-Union a été jouée en mai 1869 pour l’installation du tramway (ou petit chemin de fer) dans la ville et sa région.

La reconstitution pour orchestre actuel a été re-crééé le 16 mai 2015 dans le cadre du festival « C’est pas le Pérou, mais presque », sur le lieu où elle avait été jouée une première fois par les ancêtres de Miguel Harth-Bedoya, invité d’honneur du festival.

Jean-Louis Gobbaerts (1835 - 1886) est né à Anvers (B).
Il était pianiste et professeur de piano, mais aussi compositeur. Il a publié près de 1.200 partitions dont un grand nombre sous le pseudonyme de Louis Streabborg. 


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De façon à reconstituer l’environnement musical populaire de la période 1914 - 1918, la FSMA a créé une collection de partitions d’époque en format numérique, à télécharger gracieusement.
Ces oeuvres peuvent trouver une place de choix dans toutes les manifestations (concerts, spectacles, cérémonies, etc.) organisées dans le cadre des commémorations du centenaire de la Grande Guerre.
Cette collection est en trois parties :
·                 Reconstitutions de partitions d’orchestre
·                 Fac-similés de partitions d’orchestre
·                 Fac-similés de pièces diverses et anecdotiques

Pour ce travail, la FSMA a obtenu le label national « Centenaire 14-18 » et le label régional « Alsace, 14-18 ».
Plus d’informations sur www.fsma.com, rubrique « actions culturelles / centenaire ».
 

jeudi 9 juillet 2015

La vie musicale en Alsace Bossue

Extrait de la publication "Alsace Bossue, de la musique et des hommes"



Depuis plusieurs siècles, l’Alsace Bossue est le bassin d’une vie musicale très riche qui a formé ou accueilli plusieurs grands musiciens à la réputation internationale. Aujourd’hui encore, grâce à son histoire et sa géographie particulières, elle est un site où la musique d’harmonie ou de groupe, profane ou sacrée, est très présente.

Les premiers ensembles musicaux voient le jour dans les années 1800, et même avant, au sein des églises. (...) Ces musiciens finissent par se regrouper en dehors du contexte religieux et créent les premières sociétés de musique profane. 

Des musiciens participent à une procession religieuse
L’apprentissage de la musique dans les campagnes comme l’Alsace Bossue est bien différent de ce que l‘on peut connaître aujourd’hui ; on apprend à jouer d’un instrument à l’armée, grâce à un ami ou un parent ou, si l’on à un peu plus de chance, à l’école. C’est généralement sous l’impulsion d’un « bon musicien » que des amateurs se regroupent et forment ainsi des cliques ou des fanfares dans les petits villages. Cette activité musicale permet aussi de se détendre de manière conviviale lorsque l’on rentre du travail ou des champs. De plus, pour certaines communes, les musiciens sont un atout très important : possibilité de sonner une alerte en cas d’incendie, d’encadrer les jeunes ou, tout simplement,  d’entendre de la musique. (…)

À l'aube du XXème siècle, l'industrialisation des campagnes se caractérise par l'implantation de manufactures. Les chapeaux de paille de Langenhagen, les cordes et cordages Dommel, les couronnes de perles Karcher, les gazogènes Imbert ont été longtemps des fabrications de renommée mondiale. Cet essor industriel apporte des capitaux et un soutien généreux aux nombreuses associations et leur permet de se développer(...). Ces industriels amènent aussi avec eux de nombreux contacts de prestige, à l’image de Vincent d’Indy (ami de Mme Dommel-Diény), qui propose, à Sarre-Union même, des concerts de grande qualité permettant la découverte de nouveaux styles de musique.

 
Grâce à cette histoire et à sa situation privilégiée, l’Alsace Bossue compte aujourd’hui un terreau très important de musiciens, formés dans cinq écoles de musique et de danse et pratiquant dans l’une ou l’autre des dizaines d’associations fort présentes et actives (harmonies, chorales, groupes de musique actuelle…), sans oublier les pratiques plus individuelles comme le piano ou l’orgue.

mercredi 17 juin 2015

Publication "Alsace bossue, de la musique et des hommes"






Dans le cadre de son plan de recherches « Alsace, terre de musique et de musiciens », la FSMA a conçu et rédigé un hors-série intitulé « Alsace Bossue, de la musique et des hommes », édité par les communautés de communes du pays de Sarre-Union et d’Alsace Bossue.

Découvrez l’histoire exceptionnelle de ce territoire, en téléchargeant la publication sur le site de la FSMA : www.fsma.com, rubrique « actions culturelles / patrimoine » : www.fsma.com/publication.html



lundi 4 mai 2015

"C'est pas le Pérou..." Conférence - débat

Au programme d'aujourd'hui, une conférence-débat animée par Sylvain Marchal, conseiller artistique de la FSMA.

Cette conférence portera sur "l'histoire des harmonies d'Alsace et leurs répertoires musicaux". Nous ne le répéterons jamais assez souvent, mais l'Alsace possède un patrimoine musical exceptionnel et une histoire singulière.

La FSMA oeuvre afin de préserver ce patrimoine et de raconter cette histoire.

Conférence-débat :

  • lundi 04 mai
  • 19h30
  • Espace culturel du temple de Sarre-Union
  • conférencier : Sylvain Marchal
  • Entrée libre 






samedi 2 mai 2015

"C'est pas le Pérou..." Exposition patrimoniale

Ne manquez pas l'occasion de découvrir des documents d'archives exceptionnels, dès aujourd'hui et jusqu'au 31 mai prochain, dans le cadre de l'exposition "L'Alsace Bossue, de la musique et des hommes".

En pratique :
  • Dates : du 2 au 31 mai
  • ouverture les vendredi/samedis/dimanche de 14h à 18h
  • Lieu : Espace culturel du Temple de Sarre-Union  
  • Entrée libre
Découvrez également, l'exposition "Peuples du Pérou" en version numérique.




Merci à Florence Lanoix pour le montage de l'exposition, à Julie Feiss, directrice de la communauté de communes de Sarre-Union et Jacqueline Melchiori, adjointe au maire de Sarre-Union, chargée de la culture, pour leur confiance et leur précieuse collaboration, et à Constance pour sa parfaite gestion du timing.
 

mercredi 29 avril 2015

Vidéo 1957 : concert du 125ème anniversaire de la musique municipale de Cernay (68)

Un document exceptionnel : une vidéo réalisée à l'occasion du 125e anniversaire (déjà !) de la musique municipale de Cernay... en 1957 !


Merci à Arnaud Coutarel pour la mise à disposition et mise en ligne de cette vidéo

mercredi 22 avril 2015

"C'est pas le Pérou, mais presque" - Exposition patrimoniale

"L'Alsace Bossue, de la musique et des hommes", tel est le nom donné à l'exposition patrimoniale que vous pourrez découvrir du 2 au 31 mai prochain au temple réformé de Sarre-Union, les vendredis, samedis et dimanches de 14h à 18h.

La FSMA est heureuse d'être le partenaire privilégié du festival "C'est pas le Pérou, mais presque"

Grâce au concours des sociétés musicales du territoire d'Alsace Bossue ( (Diemeringen, Drulingen, Keskastel, Oermingen, Petersbach, Waldhambach et Sarre-Union) qui nous prêté leurs archives, les communautés de communes de Sarre-Union et d'Alsace Bossue vous proposent un fantastique voyage dans le temps, sur ce territoire en mouvement où les hommes se rassemblent pour bâtir.

Nous vous proposons en avant-première quelques photos du montage de cette exposition :







Merci à Florence Lanoix, chargée de recherches, archives et mémoires des harmonies 



vendredi 10 avril 2015

"C'est pas le Pérou mais presque !" - Festival en Alsace Bossue



Les tapis volants, qui nous ont tant fait rêver,

ne voguent plus au souffle du vent,
ils sont désormais informatisés,
ne se souciant plus du temps,
qu’il fait, ni du temps qui passe
ni du temps passé…

Ici, sur la toile du web, le passé se conjugue avec le futur
les époques défilent au gré de la souris.
lorsqu’enfin par ici
elle pointe son nez,
tout un pan de vie surgit…

Ainsi commence l’histoire de notre histoire…

 


Février 2013 : une « dame de Paris », Nancy Schlumberger, dont la maman était née Harth,  par un pur hasard, interroge la toile ; elle voit apparaître  le nom de Miguel Harth-Bedoya, né à Lima au Pérou, chef d’orchestre à Fort Worth - Texas, USA…

Intriguée (son gendre étant lui-même un chef d’orchestre de renom), elle lui adresse un message : Seriez-vous de parenté avec les Harth d’Alsace ? 

A cet instant précis, Miguel se trouve à Madrid pour diriger l’orchestre symphonique et radiophonique de Madrid. Il ignore tout de cette éventualité.  Il se rend chez son cousin Fernando D.S. Harth, installé dans la capitale madrilène depuis plus de 25 ans, né lui aussi à Lima. Fernando, pratiquant depuis peu la recherche généalogique, avait une vague notion d’une présence alsacienne dans son arbre. 

Fernando ne quitte jamais la médaille que lui avait offerte sa grand-mère le jour de sa première communion, il avait sept ans. Les noms de ses bisaïeux y sont gravés, comme ils le sont  depuis  dans sa mémoire : Emile Harth - Louise Terré. 

Un « clic » de plus leur apprend qu’ils sont « cousins » : Fernando découvre que Nancy est la petite fille d’Auguste Harth, le frère de son arrière grand père !  

Il retourne à l’ouvrage, jusqu’à l’obsession. Un début de piste le mène à la société philharmonique de Sarre-Union, où leurs ancêtres Harth seraient évoqués en tant que musiciens ou chefs d’orchestre, dans un livret édité à l’occasion du centenaire de la société philharmonique (1830-1930). Il recherche ce livre. Sa requête, rédigée en anglais, arrive dans le courriel de la Philharmonie, à l’attention de son  président, Georges Melchiori. Soucieuse d’avoir bien compris son contenu, Josy, secrétaire (et épouse du président) m’en  envoie copie. A nouveau le nom Harth interpelle. Cette fois, par rapport à Louise Harth, dernière descendante de la famille, très  estimée pour son engagement dans la Croix Rouge Française. Je lui suis restée profondément reconnaissante, eu égard à l’aide qu’elle avait portée en son temps à nos parents. Motif suffisant pour accompagner Fernando dans ses recherches et rendre à Louise cet hommage.

Il s’en suit une merveilleuse histoire où les personnes figurant dans l’arbre généalogique reprennent vie. Passionné, avec infiniment de respect, Fernando creuse, explore sans relâche, va au fond des choses, jusqu’au moindre détail.  

Et là, tel un fil d’Ariane, la présence de la musique s’avère prédominante. Curieusement, elle relie souvent les personnes les unes avec les autres. Les gènes semblent se transmettre comme des partitions…. de là à Fernando d’émettre un vœu :
….et si Miguel pouvait un jour diriger l’harmonie ? …

L’alsacien est un oiseau migrateur, l’histoire nous l’aura souvent confirmé. Notre histoire, celle qui a suscité l’idée du projet « C’est pas le Pérou mais presque », est celle d’un enfant d’une famille de tanneurs de Sarre Union : Emile Harth, émigré au Pérou, à Lima en 1888, pour y rejoindre son  oncle, il avait 19 ans…

Juillet 2013. Miguel, au détour d’un déplacement en Allemagne, nous accorde quelques heures et découvre la terre de ces ancêtres. Reçu par M. le Maire, nous lui présentons l’école de musique où il fait la connaissance de Claude Winstein, chef d’orchestre de la Philharmonie, et d’Estelle Grosse, directrice de l’école de musique et de chant. Dans le précieux livret du centenaire offert par le président, Miguel lit le nom de ses aïeux, il s’en émeut.  

Fernando et Nancy suivront de très près.

Août 2013. De rencontres en découvertes, ils s’émerveillent des liens qui les unissent à Sarre-Union. Une image me traverse l’esprit : portée par ses descendants, et sur la tombe de ses parents, l’âme de cet enfant émigré au Pérou en 1888, revient 125 ans plus tard sur la terre de ses ancêtres.   

 …moments d’intenses émotions…

Un doux espoir naît, partagé par mon ami Sylvain Marchal, conseiller artistique de la FSMA, puis par le comité du projet territorial de développement culturel : celui de faire revivre cette ferveur musicale, donner l’envie d’apprendre, de se perfectionner, de s’épanouir dans le domaine de la musique, rassembler autour d’un invité d’honneur, qui plus est le meilleur exemple de réussite dans ce domaine : Miguel Harth-Bedoya.


Jacqueline Melchiori,
adjointe au maire de Sarre-Union, chargée de la culture,
conseillère communautaire CCPSU



Festival "C'est pas le Pérou, mais presque" - du 1er au 17 mai 2015 !